Qu’est-ce que le QI?

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Qu’est-ce que le QI?

Le QI (quotient intellectuel) est une construction psychométrique qui sert à quantifier la capacité intellectuelle d’une personne. Afin de quantifier/mesurer l’intelligence, des tests de QI sont utilisés. Si vous souhaitez voir à quoi ressemble un test de QI et vous entraîner pour un vrai, il est possible de passer un test de QI gratuit ici.

Ces tests donnent aux participants un score de QI en comparant les performances du candidat au test avec les performances de tous les autres échantillons de candidats qui ont été utilisés pour développer le test. Cet échantillon doit être représentatif de la population normale/globale.

Le score que vous obtiendrez sera votre QI, et il sera donné sous la forme d’un centile, qui indique où vous vous situez par rapport à tous les autres candidats. La plage / échelle complète du QI s’étend de 55 (près du 0e centile) à 160+ (99,9e centile). Par exemple, si vous obtenez un score dans le 90e centile, cela signifie que vous êtes plus intelligent que 90 % de la population.

Le QI ne doit pas être confondu avec l’intelligence générale ou G, bien qu’ils soient presque identiques et qu’ils soient généralement utilisés de manière interchangeable.

Quelle est la différence entre QI et G? QI contre G

QI vs G Le QI est le résultat quantitatif total (c’est-à-dire le nombre, le score) d’un test visant à mesurer l’intelligence. Si un test se compose de 5 sous-tests différents, le QI sera le score composite total de chacun d’eux.

D’autre part, G (intelligence générale) est un construit psychométrique qui représente la variance partagée par tous les différents tests mesurant différentes capacités mentales (ou en d’autres termes ; la variance partagée par toutes les différentes capacités intellectuelles existantes, telles que l’intelligence spatiale, mémoire de travail, etc…).

Expliquons tout en termes simples.

Il s’avère que toutes les différentes capacités mentales sont corrélées à un certain degré.

Cela signifie que les personnes les plus intelligentes (les personnes avec plus de G) ont tendance à obtenir des scores plus élevés dans tous les tests mesurant ces différentes capacités mentales existantes, tandis que les « personnes moins intelligentes » ont tendance à obtenir des scores plus faibles dans chacun d’eux.

En d’autres termes, les personnes « plus intelligentes » sont meilleures « en tout » (ont une meilleure intelligence spatiale, une meilleure mémoire de travail, etc…), tandis que l’inverse est également vrai pour les personnes « moins intelligentes ».

Cette corrélation n’est évidemment pas parfaite, c’est-à-dire qu’une personne qui obtient un score de 120 à un test d’intelligence spatiale n’obtiendra pas nécessairement le même score à un test de mémoire de travail, il y a un certain degré de variabilité et certaines personnes pourraient obtenir des scores élevés en certaines capacités mentales alors qu’elles sont moyennes ou même faibles chez d’autres.

Cette tendance, cette corrélation, n’est pas parfaite, mais elle est là, elle existe.

Si les personnes les plus intelligentes obtiennent de meilleurs scores dans tous les différents tests de capacité mentale et qu’il en va de même pour les personnes « moins intelligentes », cela signifie qu’il doit y avoir une capacité intellectuelle qui est au-dessus de toutes les autres, il doit y avoir un processus mental commun à toutes ces capacités subintellectuelles.

Pensez-y, si en moyenne, les gens qui sont bons pour courir des courses d’athlétisme de 100 m sont aussi bons pour courir des courses de 400 m, cela signifie qu’il doit y avoir un facteur/une capacité qui est commun aux deux types de courses (par exemple : la vitesse, la capacité courir vite).

De même, si les personnes qui sont bonnes en intelligence spatiale sont également bonnes en mémoire de travail, cela signifie que ces processus mentaux partagent un processus mental en commun, qui est au-dessus des deux.

Ce processus mental peut être mesuré par des procédures psychométriques, et c’est ce qu’on appelle G.

G est le processus mental ou l’ensemble de processus qui expliquent la variance partagée dans tous ces types de tâches/tests intellectuels.

Dans les termes de Layman, G est le processus/la capacité mentale générale qui alimente les capacités mentales spécifiques des gens. C’est un facteur mental général qui augmente (ou son absence, diminue) les autres capacités mentales spécifiques (comme l’intelligence spatiale).

Si vous avez déjà joué à des jeux vidéo RPG, vous vous souviendrez peut-être qu’il y en avait qui vous donnaient un ensemble fini de points, disons 100, et vous deviez les répartir entre les différentes compétences de votre personnage. Par exemple, vous pouvez ajouter 30 points à votre défense, 40 points à votre résistance magique, puis 30 à votre mana.

Les personnages avec un total de 50 points répartis sur toutes ces capacités étaient évidemment « moins forts » que les personnages avec 100 points, mais cela ne signifiait pas qu’ils pouvaient être meilleurs ou pires à des capacités très spécifiques.

Cependant, lorsque vous comparez un personnage avec 500 points à un personnage avec 50 points, le personnage le plus fort sera probablement meilleur à chaque capacité spécifique.

Pensez à G comme quelque chose de similaire.

Le QI n’est que le score total donné par un test avec un ensemble de sous-tests différents (visant à mesurer différentes capacités mentales), et ce score est censé mesurer G (ou du moins en être une approximation).

À la lumière de ce qui précède, nous pouvons conclure que l’intelligence générale (G) est le processus mental ou l’ensemble des processus mentaux qui se manifestent dans chaque tâche intellectuelle spécifique. Le QI n’est qu’une tentative de mesure de G, c’est juste le score donné par un test composé de différents sous-tests, qui se veut une bonne approximation de G.

Si vous pensez que vous comprenez enfin tout, vous devez savoir que cette question est en fait beaucoup plus complexe que ce qui a été expliqué ici. Continue de lire.

Quels types d’intelligence le QI mesure-t-il?

Le QI vise à mesurer la capacité de raisonnement d’une personne. D’une manière générale, le QI tente de mesurer G (intelligence générale) (ce n’est cependant pas tout à fait correct), généralement en administrant aux candidats un ensemble de batteries de tests, chacune visant à mesurer différentes capacités cognitives. Ces différentes capacités cognitives, c’est-à-dire ces différentes mesures de QI « intelligences » sont:

  • Intelligence spatiale
  • Raisonnement fluide
  • Connaissance approfondie
  • Vitesse de traitement
  • Mémoire de travail

Rappelez-vous que les capacités cognitives qu’ils mesurent sont corrélées entre elles, ce qui signifie qu’elles sont, dans une certaine mesure, la même chose (c’est-à-dire qu’elles impliquent un processus mental qui leur est commun à toutes, qui est G, également appelé intelligence générale ).

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Saturations factorielles standardisées pour la théorie de l’intelligence à trois strates (d’après Bickley et al., 1995).

Rappelez-vous que, comme nous l’avons expliqué précédemment, G et QI pourraient globalement être définis comme la capacité de raisonnement et le potentiel d’apprentissage d’une personne.

Nous aimerions également vous avertir de quelque chose; il y a une opinion populaire commune qui dit que le QI ne mesure pas toutes les intelligences ou que le QI « ne mesure qu’un aspect de l’intelligence ». Il est très probable que vous ayez entendu des choses comme « il y a plus d’intelligences que le QI, juger un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre est évidemment une mauvaise approche ».

En effet, quand quelqu’un demande « quels types d’intelligence le QI mesure-t-il », ce qu’il peut également se demander, c’est s’il existe d’autres types d’intelligence que le QI.

Eh bien, de telles déclarations sont scientifiquement fausses.

Non, il n’y a pas d’« intelligences multiples » au sens où elles l’entendent, il n’y a qu’une seule intelligence, et ce que le QI mesure, c’est cette intelligence absolue.

Ce que les gens qui font de telles déclarations veulent vraiment dire, c’est qu' »il y a des compétences qui ne sont pas corrélées avec le QI, et cela signifie que vous pouvez être compétent, même au niveau d’être un génie, sans avoir besoin d’obtenir des scores élevés aux tests de QI ».

Et devinez quoi, ils ont raison. La compétence n’est pas synonyme de QI et vice versa.

Qui serait meilleur en génie mécanique, quelqu’un de très intelligent ou quelqu’un qui a travaillé dans ce domaine toute sa vie ?

Cependant, gardez à l’esprit que tant que les compétences requises sont de nature cognitive, le QI comptera ; les personnes ayant un QI plus élevé auront l’avantage de les apprendre plus vite et mieux. Mais bien entendu, toutes les compétences importantes ne sont pas de nature cognitive, et tous les domaines ne nécessitent pas non plus des compétences de nature cognitive.

Quoi qu’il en soit, le fait est que les gens peuvent exceller et être très compétents, quel que soit leur QI (selon le domaine). Mais cela ne signifie pas que ces autres compétences constituent d’autres formes d’intelligence, ou comme l’appelle l’opinion populaire, « qu’il existe une autre intelligence ou que le QI n’existe pas »).

Cela signifie qu’il existe d’autres capacités et compétences qui n’ont rien à voir avec ou qui peuvent être acquises quel que soit le QI.

Appeler ces autres compétences « intelligences » est techniquement faux. Rappelez-vous que la définition psychologique de l’intelligence (qui est aussi celle que nous tenons tous implicitement) est qu’il s’agit de « la capacité de raisonnement mental de quelqu’un ».

Vous pouvez dire que quelqu’un qui est très bon au football est « intelligent » parce qu’il est très bon au football, mais la vérité est que, comme vous pouvez l’imaginer, être bon au football n’a pas grand-chose à voir avec la « capacité de raisonnement ».

Dans ce cas, soit cette personne aurait tort, soit cette personne ferait sa propre définition de l’intelligence.

Imaginez que je dise que je suis millionnaire alors qu’en réalité je n’ai que 2 000 $ sur mon compte bancaire. Je mentirais ou créerais et utiliserais ma propre définition de « millionnaire ». Même si la définition de millionnaire changeait et ne s’appliquait plus qu’aux citoyens qui ont 2 000 $ ou plus, cela ne changerait rien au fait que je n’ai que 2 000 $.

De même, si nous étions tous d’accord pour changer la définition de l’intelligence et que nous l’utilisions maintenant comme synonyme de compétence, cela ne changerait pas le fait objectif que les personnes qui obtiennent de meilleurs résultats aux tests de capacité de raisonnement ont des capacités de raisonnement plus élevées.

Références:

https://www.researchgate.net/publication/320383275_IQ_The_Intelligence_Quotient

https://en.wikipedia.org/wiki/G_factor_(psychometrics)

https://www.science.org/content/article/what-does-iq-really-measure

https://en.wikipedia.org/wiki/Three-stratum_theory

https://psycnet.apa.org/doiLanding?doi=10.1037%2Fa0017767

Auteur:

Social Media of M. Ovais Ph.D.: